Colère à retardement -Lloyd-

Les longs couloirs étais éclairé de lumière tamiser, silencieux et désert, Kaleb avais beau aimer être seul durent un certain temps. Mais quand il ne croisait pas âme qui vive durent tout le reste du trajet jusqu’à sa chambre, lui qui avais l’habitude d’être entouré de tout ceux de son Université, ce retrouver ici étais toute une marche. Mais il tenait en compte ce que Crystal Mysteria lui avais dit. Bientôt, vous regretterez de ne plus pouvoir être seul... Il repensa automatiquement au geste qu’il avait eu. Le dessin. Son regard contempla le plancher tout en continuent d’avancer. Kaleb espérais que ça ne l’avais pas trop bouleversé. Il poussa un soupire en se disent que c’était fait et qu’il ne pouvait pas revenir en arrière. Ses yeux maintenant sur sa tablette à dessin il tourna les pages et tomba sur une représentation de Nathan et lui. Une photo qu’il avait mémorisé jusque dans les moindre détailles. Elle avait été prise en début mai à l’anniversaire de son ami. Il passa un doigt sur les trais noirs, du visage sourient de Nathan. Il essuya une larme au coin de son œil. Kaleb ce sentais bien, lui qui croyais avoir besoin de se défouler. Sa sera pour une prochaine fois.

La journée avais été plutôt tranquille et la nuit en fut que plus mouvementé. Dans son sommeil Kaleb se débâtais. Roulent d’un côté puis de l’autre, donnant des coups de coude et de pied a un agresseur invisible, mais bien présent dans son cauchemar. Au moment où il ouvrit les yeux en sursaut il bascula et se retrouva sur le plancher. Il se redressa et se mis sur pied rapidement. Kaleb ce pris la tête entre une main, avant de s’assoir sur le lit. Les images étaient floues dans sa tête. Il était en colère oui, mais il ne ce rappelais pas pourquoi. Le jeune homme ce massa le front avant de poser la tête sur l’oreiller pour retomber dans un sommeil profond.

A son réveille Kaleb ce dirigea vers la salle d’eau adjoint a sa chambre. S’aspergea le visage. Les yeux fermé, il resta un moment comme ça. Il les rouvrit et eu un frison, des images de son cauchemar étais revenu à sa mémoire.

Son regard changeant pour la colère ardente. Sen se demander s’il avait le droit ou pas Kaleb passa la porte de sa cellule et ce rendis d’un pas décider vers les salles d’entrainement qu’il était tombé par hasard le deuxième jour alors qu’il visitais le labyrinthe qu’étais l’agence. Il avait un bon côté au fait qu’il ni avais presque personne ici. En fin c’est ce qu’il croyait. Aucun d’eux ne croiserais le regard du jeune homme qui devait ce défoulé à tout pris.

Pris dans ses pensé, assènent des coups furieux au sac de sable il tombât bientôt dans un souvenir qui s’imposa a lui. Une voix parvenais a ses oreilles s’en qu’il l’entende vraiment. Kaleb étais trop empli de colère pour avoir la force de s’arrêter. La voix continua, mais resta vaine puis tout à coup tout s’arrêta net. Les yeux ardents de Kaleb se levèrent graduellement sur celle qui avait attrapé le sac au vol. Il s’agissait de Claudia Andrews, une jeune femme qu’il voyait tous les jours à l’école. Ils ne s’entendaient pas bien c’est deux-là et sa expliquais la posture incertaine de celle-ci face à Kaleb qui semblais vouloir lui sauter dessus. Elle hésita encore un instant puis parla.

-Kaleb sa suffit…

Elle se remit plus droite et continua, sen le quitter des yeux.

-Tu ne le sen don pas imbécile!?

Claudia étais redevenu elle-même et tous ceux présent retenais leur souffle, attendent ce qui allais suivre. Elle poussa un soupire.

-Si tu continu à faire le gros dure ton sang va aller tacher le tapis.

Au premier abord Kaleb le pris pour un affront, mais ce fut quand il desserra les points qu’il s’aperçu que ses mains le fessais souffrir. Ses jointures en particulier. Un court frisson le parcourra en constatent les dégâts. Kaleb avais cessé de porter des coups un peu après que se souvenir l’est submerger, comme dans un automatisme, la voix de Claudia en avais été le déclencheur. Ses mains n’étais pas aussi meurtri que cette fois-là, il c’était arrêté à temps. Il ferma les yeux, le souffle court. Son cœur battait à toute vitesse, il referma ses doigts sur le sac pour rester stable sur ses pieds. Le jeune homme avais le gout de pleurer, mais ce dit que ça n’arrangerais a rien. Une autre bonne inspiration puis il le lâcha et tourna la tête vers quelqu’un qui venais d’entré. Il n’était pas si seul finalement dans cette basse.

Messages : 30 Date d'inscription : 24/11/2012

Lloyd s'était encore perdu. Il soupira. Voila quelques jours qu'il était ici , et c'était la troisième fois qu'il se perdait. Trois fois il avait chercher la directrice, il devait lui parler, trois fois il avait tourné en rond et finit par retomber par hasard sur sa cellule.
Décidément ...

Il pesta contre cette fille qui le laissait poireauter sans donner plus d'informations , et regarda autour de lui. Où allait-il pouvoir aller? A gauche ? Aller , ça ne lui disait rien.
Il s'arrêta lorsqu'il entendit du bruit. Il n'avait croisé personne pourtant ... Oui , ce son la , il le connaissait par coeur. Quelqu'un frappait sur un sac de frappe. Curieux , il se dirigea vers le bruit. Il ne tarda pas à en trouver l'origine , une salle d'entraînement, et un jeune homme qui ... Non. C'était ridicule. Il n'avait jamais frappé dans un sac de frappe avant ? C'était clairement des coups d'amateurs, et il devait se faire plus de mal qu'autre chose.

L'homme s'arrêta, et il se retourna vers lui. Il avait dû faire du bruit. La douleur se lisait sur son visage, et ses poings ... L'imbécile , il saignait.
Il soupira et entra , faisant fi d'une quelconque remarque de la part de cet inconnu. Non pas qu'il voulait réellement lui parler , mais la boxe était une de ses grandes passions, et voir quelqu'un faire n'importe quoi , ça avait le don de l'énerver.

- Ce n'est pas comme ça qu'il faut frapper.

Il s'accroupit et regarda l'état des mains du blondinet.

- Met des protections pour frapper. Gants , mitaines, voir des bandes pour bien serrer ton poignet. Si tu continues comme ça , tu vas rendre tes mains inutilisables pour un bon moment.

Il se releva, et regarda le sac de frappe. Il inspira, s'échauffa une petite minute les poignets , puis sans crier gare , balança un crochet du droit. Le sac ne vola pas , il trembla , on aurait presque dit qu'il ne l'avait pas touché.

- C'est comme ça que l'on doit frapper. Tu peux te défouler dessus, mais à part pour entretenir ton amour propre, ces frappes ne servent à rien. Ce n'est pas parce que le sac ira loin après ton coup que celui ci fera mal , le jour où tu en auras besoin.
Le vrai coup, il se répercute à l'intérieur du sac, pas à l'extérieur.
Ah une dernière chose ... * Il lui montre les phalanges de son index et de son majeur * C'est cette partie qui doit taper. Alors met des protections la prochaine fois, et cherche à bien taper avant d'essayer de frapper fort.

Il se retourna, prêt à repartir.

- Allez, tchao .

Les yeux bleus du jeune homme restèrent sur le nouveau venu.

- Ce n'est pas comme ça qu'il faut frapper.

Kaleb fronça de peu les sourcils. Il regarda mes mains. Le jeune homme eu un frisson. Il fessait quoi là? La seule personne qui lui avait fait le même genre de remarque était son sensei. C’est séances d’entrainement lui manquais. Ce qui lui manqua aussi était Nathan.

- Met des protections pour frapper. Gants, mitaines, voir des bandes pour bien serrer ton poignet. Si tu continues comme ça, tu vas rendre tes mains inutilisables pour un bon moment.

Quand il lui fit dos Kaleb baissa la tête et eu l’ombre d’un sourire amère. Il était au courent, mais la colère en lui avais pris le dessus et l’avais empêché de penser. Il s’échauffa, oui sa aussi. Il voulait ce faire tout petit, disparaitre. Kaleb ce sentais très mal à l’aise. Il sentait le feu lui parcourir les joues, embrasent ses oreilles. Ça ne se voyais pas physiquement, mais lui le sentais bien. Relevant les yeux, il le vis balancer son poing sur le sac. Kaleb le regarda faire avec une étrange tranquillité. Il était en mode observation. Le sac trembla.

- C'est comme ça que l'on doit frapper. Tu peux te défouler dessus, mais à part pour entretenir ton amour propre, ces frappes ne servent à rien. Ce n'est pas parce que le sac ira loin après ton coup que celui-ci fera mal, le jour où tu en auras besoin. Le vrai coup, il se répercute à l'intérieur du sac, pas à l'extérieur. Ah une dernière chose ... * Il lui montre les phalanges de son index et de son majeur * C'est cette partie qui doit taper. Alors met des protections la prochaine fois, et cherche à bien taper avant d'essayer de frapper fort.

Il l’écouta attentivement, sa respiration était plus régulière. Kaleb étais toujours plus calme quand il apprenait quelque chose. Le jeune homme se redressa en voyant qu’il s’apprêtait à partir. Il resta là à le regarder avant de rebaisser les yeux.

-Le pire c’est que je le savais.

Dit-il a voie basse, mais assez fort pour que l’autre l’entende. Il fit un pas en sa direction.

-Montre-moi, je dois reposer mes mains durent un moment. Alors montre-moi, je m’entrainerais de mon côté.

Kaleb resta planté là, fixant sa nuque attendent qu’il fasse quelque chose. Il fessait rarement ça, mais le jeune homme aimait apprendre et il en avait la chance avec ce type. Il ne se fessait pas d’illusion, il ne s’attendait pas à ce qu’il accepte. Il prit une bonne inspiration, resta là à attendre une réaction de l’autre.

» Lloyd Verwer

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