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 Débarquement [Libre]

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Lenod Loil

Lenod Loil

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Débarquement [Libre] Empty
MessageSujet: Débarquement [Libre]   Débarquement [Libre] Icon_minitimeDim 9 Déc - 23:06

Lenod se tenait devant le seuil de la porte à contempler les fines lettres composant son nom. Depuis combien de temps avait-il pris cette idendité déjà? Il ne le savait plus. La porte s'ouvrait et se fermait d'elle même, dans un cycle infernal. Visiblement la reconnaissance faciale et de mouvement marchait un peu trop bien. Pourquoi était il là au fait? Ah oui, pour le fun soi disant. Mais il n'en était rien réellement. Il avait un but, un vrai...

Il secoua la tête, pour chasser ses mauvaises pensées qui l'assaillait perpétuellement, et pénétra dans sa chambre, son laptop sous son bras droit. L'autre main tenait un énorme baluchon passé sur son dos. Toute ses affaires. Toute sa vie. Le jeune homme se mit à tourner sur lui même pour prendre connaissance de l'endroit où il allait désormais vivre une bonne partie de sa vie. La pièce était plutôt sombre avec son papier peint bleu royal. Un lit était calé contre le fond de la chambre. Le bureau se trouvait au centre, collé contre le mur. Une petite chaise à roulette agrémentait le tout. Un casier était posé contre le mur opposé. Le parquet à nu ne contribuait pas du tout à la chaleur du lieu. Pas de fenêtre... Un simple éclairage artificiel apportait de la lumière à ce lieu lugubre. Une chambre de spartiate. Quelque chose qui convenait parfaitement au jeune homme.

Après son petit tour d'inspection, il déposa son ordinateur portable sur le bureau et le brancha au réseau. Il déballa toute ses affaires sur le lit et entreprit de ranger ses vêtements dans le casier prévu à cet effet. Costards, cravates, jeans, chemises et quelques t-shirt "geek" voilà qui constituaient sa garde robe. Des chaussures de villes et des baskets complétaient le tout. Et son éternelle casquette qui se trouvait en ce moment même sur sa tête. Sur le lit, il ne resta qu'un téléphone portable dernier cri, un cadre holographique et une médaille celte. Ce cadre holographique contenaient deux photos: une de sa famille... Et une autre d'une jeune femme aux longs cheveux bruns et aux yeux verts flamboyants. Elle se tenait collée contre un homme, dont la ressemblance avec Lenod était des plus frappantes. Le parfait couple. Une unique larme dévala le long de sa joue à la vue de cette photographie. Il prit le ladite cadre et lissa de ses doigts les traits de la jeune femme, un air nostalgique peint sur son visage.

Au bout d'un moment Lenod retrouva ses esprits et déposa le cadre à côté de son laptop. Sa main se porta ensuite au pendentif celte qu'il passa à son cou. Vieux souvenir. Son regard se porta sur son téléphone qui était mortellement silencieux. Sa dextre le saisit et le déverrouilla fébrilement grâce au dessin magique. Aucun message... Rien. Le silence total. L'informaticien soupira longuement. Toujours aucune nouvelle, cela commençait à bien faire. Mais qu'est ce qu'il foutait bon sang! Il secoua la tête de dépit, verrouilla le portable et le jeta sur le bureau, juste à côté de son PC. Celui-ci avait d'ailleurs finit de démarrer.

Il s'installa confortablement sur sa chaise, devant son écran. Ses mains se mirent à tambouriner sur le clavier à une vitesse folle née de l'habitude. Nom d'utilisateur, mot de passe entrés. L'écran afficha un magnifique fond d'écran représentant les quatre Saber des différents univers de Fate Stay. L'écran holographique intégré au clavier se mit à bourdonner et projeta un halo bleuté. Une femme en robe rouge, avec de bonnes proportions, fit son apparition en son centre. Ses longs cheveux blonds encadraient un visage des plus communs. Un front haut, des yeux en amande, nez légèrement busqué, des lèvres pleines. Ses fossettes rehaussait la qualité du tableau. Ses yeux gris cruelles le fixaient avec dédain. La poignée d'une énorme épée à double tranchant pointait dans son dos. La lame de celle-ci dégoulinait de malice. Sarandra... L'hologramme fit une parodie de courbette au jeune homme et lui sourit de manière mutine. Il le lui rendit de manière aussi ironique. Ses doigts effleurèrent le visage de la jolie poupée et finalement il dessina un petit sigle juste devant. L'écran s'éteignit et passa en mode holographique juste devant ses yeux. Grâce à ses doigts il pouvait le faire bouger et faire apparaître un clavier holographique. Mais le système avait aussi une reconnaissance vocale, qui lui permettait de contrôler l'IA de son ordinateur.


- Sarandra. Mode sécurisé et traçage IP, commanda-t-il d'une voix atone.

La blonde s'inclina et s'exécuta. L'écran se colora en rouge vif le temps d'un battement de cœur pour reprendre sa couleur normale ensuite. Sur le côté, une fenêtre noire fit son apparition suivit par un flot de chiffres incompréhensibles pour le commun des mortels. Après une rapide analyse, il hocha la tête, s'autorisant même un petit sourire. Bien personne ne semblait tracer son flux de donnée privée. De toute façon il était crypté par un algorithme défini par ses soins. Et ce flux était camouflé parmi tant d'autre, des leurres.


- Établit la liaison furtive avec le centre militaire des affaires internes de Paris s'il te plaît, ordonna-t-il.

- Fait, répondit la petite voix féminine, si humaine.

- Passage en revue de la situation de l'équipe tactique.

Sur l'écran était affiché l'état du serveur et des flux de données du centre. Un graphique représentait sa progression au sein des différentes couches du système de sécurité. Aucune alerte pour le moment. Son doigt fit glisser l'affichage holographique sur le deuxième écran. Il l'examina avec attention, ses yeux rivés sur le texte qui défilait. Ainsi donc ils l'avaient localisé à Londres... Très bien. Il passa à la partie suivante d'un mouvement d'index. Le nombre d'agent sur l'opération et leur état. Ils étaient aux nombres de dix. Leur statut était figuré en rouge en dessous de leur photographie. Tous mort... L'inscription « Echec de la mission » clignotait en bas de la page à un rythme des plus stressants. Il comprenait mieux pourquoi il n'avait toujours aucune nouvelle. Même son contact au sein de la mission avait périt. Lenod soupira un bon coup, soulagé. Sa cible se débrouillait mieux qu'il l'avait espéré. Il s'affala contre le dossier de la chaise, les yeux vers le plafond.

- Satisfait?, demanda l'IA d'une voix malicieuse.

Pour toute réponse, Lenod hocha affirmativement la tête. Un petit cling se fit entendre. Il se redressa brusquement sur son siège et examina la petite notification qui venait d'apparaître dans le coin droit de son écran. Alerte sécurité, détection en cours... Merde, ils ont détecté l'intrusion et ils ne tarderont pas à remonter jusqu'à lui, même s'il ne doutait pas de l'efficacité du système de sécurité de la base.


- Établit un accès sécurisé avec le centre de Moscou et fait passer notre signal par là... Ensuite laisse leur le temps de remonter jusqu'à cette source. On va créer un petit incident diplomatique.

Compris, déclara la petite blonde entre deux ricanements.

Visiblement, son IA s'amusait comme une petite folle. Un sourire pervers étirait ses traits. Elle avait toujours eu ce petit penchant sadique... Un petit compteur était apparu à gauche de l'écran. Il affichait cinq minutes. Le temps restant avant la localisation de la source par les services français. Sa main fit glisser un autre écran devant lui. L'arborescence des fichiers apparut sous la forme d'un arbre long, très long avec une multitude de ramification. Un vrai foutoir. Le manque d'organisation des personnes du service du Ministère de l'Intérieur l'impressionnera toujours. Après une analyse sommaire, il se mit à naviguer à travers le dédale de branche. Il était à la recherche d'un fichier en particulier.

Après quelques minutes de recherche intensive, Lenod fit une petite moue. Trouvé. Son oeil se focalisa sur cette unique feuille et il l'ouvrit d'une simple pression du doigt. Une photographie fit son apparition en plein écran. Encore la même personne, si ressemblante à Lenod... Il ferma l'image et parcourut en diagonale le texte joint à celle-ci. Rien de bien nouveau... Un clavier holographique s'avança vers lui et il commença à entrer diverses incantations dans le terminal de son ordinateur. Pour ce genre d'opération, il valait mieux passer en mode manuel histoire d'avoir plus de précision et de subtilité. Pendant ce temps Sarandra faisait du mieux qu'elle pouvait pour ralentir la localisation de son intrusion. Elle n'arrêtait pas de bouger dans tout les sens, tapant elle même certaines incantations sur son petit clavier holographique.

Ouverture d'une poche de donnée, récupération du virus, découpage de celui-ci, insertion du virus dans l'ouverture. Camouflage du corps étranger, enregistrement et fermeture du fichier. Il jeta un rapide coup d’œil au chronomètre. Deux minutes restantes. Du revers de la main, il s'essuya la sueur maculant son front. Dans les temps. Voilà le jeune hacker venait d'introduire un virus d''annihilation. A l'ouverture du fichier, le système de sécurité du ministère de l'intérieur français tombera et permettra la violation de toute les données confidentielles. Il sera suivit ensuite d'un effacement de toute les bases de données. Cela leur apprendra... Son index pressa sur la petite croix rouge en haut de l'écran pour fermer le fichier et il se remit à parcourir l'arborescence.

Son doigt s'arrêta sur une image. Son regard se fit plus acéré et un mince sourire éclaira ses traits dissimulés par sa casquette. La carte qu'il désirait. Elle se téléchargea sur son disque dur sans trop de problème. De toute façon l'alerte sécurité était lancée donc autant ne plus se priver. Son analyse se fera plus tard, à tête reposée. Pour le moment il y avait un problème plus urgent. Il ne restait plus que trente secondes avant sa localisation par les services secrets. Sa main ébouriffa virtuellement les cheveux de la petite démone. Elle avait bien bossé pour lui donner tout le temps nécessaire à ce qu'il voulait faire. Il était temps de raccrocher.


- Déconnexion immédiate, lança-t-il

- A vos ordres, répondit Sarandra.

- Repasse en mode normal.

La pièce redevint lugubre comme avant. Plus de fenêtres projetées ni rien. Juste la lueur de l'écran du portable et de celle du halo de Sarandra. Voilà une bonne chose de faîte. Son sourire s'accentua en repensant à ce qu'il venait de commettre. La guerrière l'imita, contente elle aussi. La revanche... En parlant de ça... Non plus tard pour la recherche de l'autre. Il avait bien assez fait pour aujourd'hui. Une grimace horrible s'était peinte sur son visage, rien qu'à son souvenir. Le silence s'était établi dans la pièce. Mais au bout d'un moment, il fut rompu par la petite chose illuminée.

- Pourquoi tout ça? Cela remonte à tellement longtemps..., questionna l'avatar.

- Ils méritent ce qui leur arrive, le temps importe peu et elle suivra le même chemin, rétorqua sèchement le jeune homme.

- D'accord, d'accord, pas la peine de t'énerver pour ça hein... Désolée, croassa-t-elle devant la lueur dangereuse qui dansait dans les yeux de Lenod.

- Navré pour ça... Je suis un peu à cran en ce moment. Surtout à ce sujet là... Pardonne moi s'il te plaît, s'excusa-t-il, penaud.

-Pas de soucis, répondit-elle, souriante. Hum... Je te propose de changer l'IA de la porte, cela te va...

- Fait toi plaisir, répondit-il. Son visage s'était détendu et avait retrouvé son habituelle expression.

Lenod inclina la tête devant la petite miniature, amusé. Celle-ci s'exécuta et pirata le système de la chambre pour en prendre sa place. Elle s'attribua le titre de maîtresse des lieux. Première chose qu'elle fit, ce fut d'augmenter brusquement l'intensité de la lumière des lieux. Les yeux du jeune homme prirent un sacré coup et devinrent tout larmoyant. Momentanément aveugle, il grogna de dépit, ses paupières se refermèrent par réflexe et la petite ne trouva rien de mieux qu'émettre un petit ricanement moqueur. On pouvait entendre le grincement des dents de Lenod. Apparemment, il ne trouva pas ça super drôle. Sarandra décida devant la grimace que faisait le jeune homme, qu'il était temps de mettre fin à la plaisanterie. Elle baissa la luminosité sans se départir de son petit sourire sadique et moqueur. L'oppression lumineuse avait cessé, Lenod put se redresser et s'affala sur son lit. Son regard noir fusillait la petite poupée holographique, qui le narguait depuis son portable. Son visage finit par se décrisper, il haussa les épaules et il lui rendit son sourire. Ce genre de blague, c'était elle tout craché.

Depuis le temps, Lenod était habitué à ce genre d'incident. Silencieusement, ses yeux se détournèrent d'elle et se mirent à fixer le plafond. Allongé confortablement, les yeux dans le vague, le jeune homme repensait aux événements qui l'avait conduit jusqu'ici... Des choses qui ne doivent jamais être dites.

La petite poupée le contempla aussi silencieusement. Une lueur d'inquiétude brillaient dans ses petites prunelles.
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